Blackness

Blackness Parson Russell Terrier

Parson Russell Terrier

L'histoire du Parson et Jack Russell

L'histoire du Parson et Jack Russell

Le terrier Parson Russell est une race de terriers actifs. Il doit son nom au pasteur John Russell, qui, au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, s'était fait connaître comme éleveur d'une des meilleures lignées de Fox Terriers au Devonshire, en Angleterre.

Le Pasteur John Russell (1795-1883), à côté de ses activités religieuses, nourrissait une passion pour la chasse aux renards et l'élevage des chiens destinés à cette fin. On raconte que le premier terrier du pasteur John Russell « Trump » (qu'il obtint en 1819) a été la souche de sa lignée de terriers actifs.

Dans l'élevage du Parson Russell, les caractéristiques recherchées renvoient toutes à la chasse du renard : sa couleur, sa constitution, son caractère et son intelligence. Le corps est compact, bien proportionné, avec des épaules bien formées, les pattes droites, et le plus important, une poitrine ramassée (qui doit pouvoir être enserrée aisément dans deux mains de taille normale, sur la partie la plus large, derrière les épaules). Le Parson Russell doit avoir une grande souplesse lui conférant une liberté de mouvement optimale sous terre, pour être en mesure de traquer sa proie dans le terrier, dans les galeries les plus étroites.

Le renard à ce titre fait office de référence pour le Parson Russell. Le terrier doit pouvoir passer où le renard passe.

Si le Parson Russell a été initialement élevé pour la chasse du renard, il n'en est pas moins un terrier polyvalent, convenant pour la chasse au renard rouge ou gris, au raton laveur, à la sarigue ou au rat. Il est aussi employé sur le lapin, le ragondin et le gros gibier en France.

Le Fox terrier, reconnu à la fin du XVIIIe siècle comme race par le Kennel Club, devait au fil des ans, connaître bien des modifications, imposées par les canons de beauté en vigueur dans les expositions. Le chien que nous connaissons aujourd'hui est appelé Fox terrier moderne. Ces modifications, poitrine développée, tête longue et effilée, épaules droites à l'extrême, rendent improbables l'éventualité qu'un Fox terrier conforme au standard actuel de la race, puisse encore suivre un renard au fond de son terrier, même si toutefois, son instinct continue à l'y pousser.

John Russell a fait en sorte de préserver le caractère original de sa lignée de Fox terriers, dont l'élevage était tourné exclusivement vers le but de la chasse. Le terrier que nous connaissons aujourd'hui comme le terrier Jack Russell, présente de ce fait de fortes similitudes avec le Fox terrier d'avant 1900.

Il est intéressant de faire remarquer que John Russell fut l'un des membres fondateurs du Kennel Club anglais en 1873. En 1874, il officiait en tant que juge officiel pour la reconnaissance du premier Fox terrier reconnu par le Kennel Club. Quelle qu'ait pu être la part active prise par John Russell, durant tout le reste de sa vie, dans ce club, il s'est toujours abstenu cependant de présenter ses propres chiens pour une reconnaissance.

Pendant plus d'un siècle, les amoureux des terriers actifs ont veillé à maintenir la lignée du Jack Russell en préservant son authenticité. Ainsi, le Jack Russell s'est tenu à l'écart des évolutions suivies par le Fox terrier du Kennel Club, et se présente aujourd'hui tel qu'il était jadis ; ceci vaut également pour ses qualités de terrier actif.

La préservation de ce patrimoine canin est d'ailleurs l'objectif principal qui anime le Club du J.R.T.

Au cours des dernières années, la reconnaissance du Parson Russell a suscité un engouement croissant. Cet éveil a eu des répercussions favorables dans la mesure où il a permis de promouvoir une constitution correcte de ce corps, conforme au standard de la race. La qualité des chiens d'élevage en Amérique s'en est également trouvée améliorée. La tâche du Club du J.R.T. consiste à veiller à ce que la reconnaissance reste un moyen permettant la préservation de la race, sans jamais perdre de vue que le Parson Russell est destiné avant tout à l'activité, ne devant en aucun cas devenir le jouet des maniaques des expositions. Toute autre attitude conduirait à des modifications dans la constitution du corps, obligeant du même coup le Parson Russell à connaître les mêmes avatars que le Fox terrier original.

Standard 333 du Parson Russell Terrier

Attention !
Le standard a changé.
Il est en vigueur depuis avril 2004.























Traduction Prof. R. Triquet et Dr J.M. Paschoud
Origine Grande-Bretagne
Date de publication du standard
d'origine en vigueur
28 novembre 2003
Utilisation Terrier d'utilité tenace et rustique, spécialement
qualifié pour le travail sous terre.
Classification F.C.I.

Groupe 3 : Terriers

Section 1 : Terriers de grande et moyenne taille. Avec épreuve
de travail.



Bref aperçu historique

Le promoteur
de cette race, John (Jack) Russell est né en 1795 à Dartmouth dans
le Devon. Devenu pasteur, il desservit pendant la majeur partie de sa vie la paroisse
de Swymbridge, Devon. Cavalier émérite et grand chasseur, il s'est
passionnément adonné à l'élevage et la sélection
de terriers. En 1873, il fut un des membres fondateurs du Kennel Club. Il mourut
en 1883 à l'âge avancé de 87 ans. C'est pendant ses études
à Oxford qu'il s'acheta son premier terrier, une chienne blanche à
poil dur avec des marques en tête dont l'aspect correspond déjà
d'une manière appréciable au standard actuel. Jack Russell procéda
à de nombreux croisements avec diverses races de terriers d'utilité,
à la robe unicolore ou panachée. Le but recherché était
toujours d'améliorer l'aptitude à la chasse; la création
d'une race dotée d'un extérieur homogène restait un aspect
accessoire. Conformément à cette tradition, des croisements avec
d'autres races de terriers ont été effectués ultérieurement.
Il a aussi tenté de croiser le Jack Russell avec d'autres races canines,
mais les descendants ne correspondant pas au type ancestral, ces essais décevants
ont été abandonnés. Depuis la fin de la dernière guerre
mondiale, cette race jouit d'une popularité grandissante sur le continent
européen, tout spécialement auprès des chasseurs et des cavaliers.
Le Kennel Club anglais l'a reconnue le 22 janvier 1990 et a publié un standard
intérimaire officiel sous le nom de « Parson Jack Russell Terrier ».
La F.C.I., à son tour, a accepté cette race à titre provisoire
le 2 juillet 1990. Le nom actuel du Parson Russell Terrier a été
donné par le Kennel Club Britannique en 1999. La race a été
reconnue à titre définitif par la F.C.I. le 4 juin 2001.






















































Aspect général Apte au travail, actif, agile, construit pour la vitesse et l'endurance.
Donne une impression générale d'harmonie et de souplesse. Les
cicatrices glorieuses sont acceptées.
Proportions importantes Bien proportionné. La longueur du corps est légèrement
plus grande que la hauteur au garrot. La distance de la truffe au stop, est
légèrement plus courte que celle du stop à l'occiput.
Caractère, comportement Essentiellement un terrier de travail que ses aptitudes et sa conformation
destinent au déterrage et à la suite des chiens courants. Hardi
et gentil.
Tête

Région
crânienne


  • Crâne : plat, d'une largeur moyenne, allant en se rétrécissant
    graduellement vers les yeux.
  • Stop : peu marqué.

Région faciale


  • Truffe : noire.
  • Mâchoires, dents : mâchoires puissantes et bien
    musclées. Articulé parfait, régulier et complet en ciseaux,
    c'est à dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures
    dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre
    par rapport aux mâchoires.
  • Yeux : en amande, assez enfoncés dans les orbites, de
    couleur sombre, expression pleine de vivacité.
  • Oreilles : petites, en forme de « V »,
    tombant vers l'avant, portées contre la tête. L'extrémité
    de l'oreille doit atteindre l'angle de l'œil. Le pli ne doit pas dépasser
    le sommet du crâne. Pavillon d'épaisseur moyenne.

Cou Pur dans ses lignes, musclé, de bonne longueur, il va en s'élargissant
progressivement vers les épaules.
Corps

Bien proportionné. La longueur du corps dépasse légèrement
la hauteur du garrot au sol.


  • Dos : solide et droit.
  • Rein : légèrement arqué.
  • Poitrine : modérément descendue sans dépasser
    le niveau du coude ; prise derrière les épaules deux mains
    de grandeur moyenne doivent pouvoir en faire le tour. Les côtes de sont
    pas trop cintrées.

Queue

La coutume est d'écourter la queue.



  • Queue coupée : La longueur est en rapport avec celle du corps tout en étant suffisante pour offrir une bonne prise à la main qui la saisit.
    Forte, droite, attachée modérément haut; chez le chien en action, elle est portée bien relevée.
  • Queue non coupée : De longueur moyenne et aussi droite
    que possible, elle participe à l'équilibre des formes. Épaisse à la
    base, elle s'amenuise vers l'extrémité. Attachée modérément haut, elle
    est portée bien relevée quand le chien est en action.

Membres

Membres
antérieurs


Les antérieurs sont forts et doivent être d'aplomb, les articulations
n'étant tournées ni en dedans ni en dehors.



  • Épaules : longues et obliques, bien inclinées
    vers l'arrière, bien dégagées au garrot.
  • Coudes : bien au corps, ils jouent librement sans être
    gênés par les côtes.

Membres postérieurs

Forts, musclés, bien coudés.


  • Grassets : bien angulés.
  • Jarrets : placés bas.
  • Métatarses : parallèles donnant beaucoup d'impulsion.
  • Pieds : Doigts serrés, coussinets résistants.
    Les pieds ne sont tournés ni en dedans ni en dehors.

Allures

Dégagées, vives et bien coordonnées ; les membres se
portent droits devant et à l'avant comme à l'arrière.


Peau Elle doit être épaisse et lâche.
Robe


  • Poil : naturellement rêche, serré et dense, qu'il
    soit lisse ou dur. Le ventre et le dessous du chien sont  munis de poils.
  • Couleur : Entièrement blanc ou blanc prédominant
    avec des marques fauves, citron ou noires, ou toute combinaison de ces couleurs,
    de préférence limitées à la tête et/ou à
    la naissance de la queue.

Taille

On accepte 2 cm en plus ou en moins.



  • Mâle : hauteur idéale au garrot 36 cm.
  • Femelle : hauteur idéale au garrot 33 cm.

Défauts

Tout écart par rapport à ce qui précède doit
être considéré comme un défaut qui sera pénalisé
en fonction de sa gravité.


N.B. Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale
complètement descendus dans le scrotum.

est il le chien qu'il vous faut ?

Est-il le chien qu'il vous faut ?

Combien de propriétaires de Parson Russell terrier, « avertis » ou pas, sont-ils si éprouvés par ses besoins, qu’ils abandonnent leur chien avant même qu’il atteigne l'âge adulte ? Voici les scénarios classiques auxquels vous devez vous attendre si vous décidez d’adopter un Russell terrier.

Les Russell terriers (Jack et Parson)

sont avant tout et en premier lieu des chiens de chasse. Le caractère et les compétences qui en font d'excellents chasseurs (comme creuser, aboyer, sa nature parfois agressive, sa capacité à suivre une piste, etc.) sont souvent interprétés comme de mauvaises habitudes entraînant nombre d'abandons.

sont sélectionnés pour aller au terrier, c'est-à-dire suivre une piste afin de localiser le gibier, à aboyer jusqu'à ce que ce dernier saute ou soit déterré. S'ils n'ont pas la possibilité d'utiliser leur instinct naturel, ils trouvent d'autres occupations amusantes comme gardien, poursuiveur de voitures, chasseur d'oiseaux et d'insectes, terrassier de vos jardins.

sont de gros chiens dans de petits corps. Ils ont les mêmes besoins (sinon plus !) d'exercice que des gros chiens et leur mentalité va de pair. Ils pensent qu'ils font au moins 20 kilos et n'hésitent pas à défier des congénères trois fois plus gros qu'eux.

ont besoin d'une discipline ferme mais logique. Ils sont très intelligents et testeront vos limites toute leur vie. Ils pourront même éduquer leur propriétaire avant que celui-ci ne s'en aperçoive et ceci parfois avec quelques manifestations d'agressivité. Cette nature doit être comprise et gérée correctement.

peuvent devenir très possessif avec leur propriétaire ou un membre de la famille au point d'adopter un comportement très protecteur (d'où agression), si ceci n'est pas géré dès le plus jeune âge.

sont connus pour harceler, blesser ou tuer les autres petits animaux tels les chats, oiseaux, lapins, cochons d'Inde, souris, rats, etc. et ceci uniquement du fait de leur instinct naturel de chasseur. Élever un chiot Russell terrier avec un chat ne garantit pas à ce dernier une vie longue en toute sécurité. Elle est possible sous la vigilance constante, sans faille, des maîtres. Si les animaux sont livrés à eux-mêmes, considérez la cohabitation comme impossible. Prendriez-vous le risque de faire cohabiter un chat et une souris ?

sont en forme jusqu'à 15 ans et plus. Leur besoin d'activité et leur désir de chasser durent toute leur vie.

ont absolument besoin d'un terrain clôturé, car ils sont toujours tentés d'aller voir ailleurs si il y a quelque chose à chasser. Vous pouvez les laisser dehors tous les jours pendant 3 ans sans que rien n'arrive, et puis un jour ils disparaissent pour parfois ne jamais revenir. Beaucoup de Russell terriers se font écraser en traversant les routes à la poursuite d'écureuils, chats… Ces chiens sont également capables de creuser sous un grillage ou de l'escalader.

ont besoin d'un minimum d'éducation. La vie du chien peut en dépendre ! Mais même bien éduqué, le Russell terrier est toujours tenté d'aller poursuivre quelque chose d'intéressant et même de disparaître dans un terrier pendant un moment d'inattention de votre part. Sans laisse, un Russell terrier peut toujours se mettre dans des situations dangereuses à moins qu'il ne soit dans un environnement sans risque et sous la conduite d'un propriétaire averti.

peuvent être destructeurs s'ils ne sont pas surveillés et surtout utilisés. Mais la plupart du temps, ce comportement est dû à l'ennui, à un manque d'activité, d'exercice, de discipline. Si votre référence est un Jack « parfait », se comportant correctement, vif et gai, c'est uniquement parce que celui-ci à la chance d'avoir un maître qui s'occupe suffisamment de lui.

sont des chiens de campagne. Car même s'ils habitent en ville, leur instinct n'en reste pas moins présent. Et il serait irraisonnable d'espérer qu'il en soit autrement, car ils sont génétiquement sélectionnés pour être de vrais chiens de chasse. Votre style de vie doit être en rapport avec leurs besoins. Ils doivent avoir un rôle à tenir, en rapport avec leur intelligence et l'énergie considérable dont ils disposent. Ils ont besoin de beaucoup d'exercices et d'activités extérieurs et sont en général trop bruyants pour vivre en immeuble. Ils ont besoin de place pour courir et la balade en laisse n'est pas suffisante pour eux. Donc, mis à part si votre emploi du temps vous permet d'être souvent chez vous et vous laisse suffisamment de temps pour les activités extérieures, ce chien n'est pas pour vous. Beaucoup de « rescapés » proviennent d'appartements et de maisons dont les propriétaires sont absents la plupart du temps.

... ne tolèrent pas les maltraitances. Bien que facétieux et joyeux compagnons, ils n’acceptent pas les mauvais traitements : notamment ceux, typiques, d’enfants en bas âge – tractions d’oreilles, de queue… – ou ceux plus sadiques, dus à leur petite taille, de tortionnaires plus âgés. Contrairement à d'autres chiens plus patauds et plus gros, ils ne supporteront pas longtemps de jouer les souffre-douleur. S’ils ne peuvent déguerpir, agacés, ils sanctionneront d’un coup de gueule – pincement ou morsure – leur bourreau. Cette réaction, adaptée en langage chien, devient vite un problème aux yeux des humains qui ont décidé de leur faire jouer les nounous ou les peluches vivantes…

... sont des joueurs insatiables. Les Russell terriers ont du caractère et sont demandeurs d'attention. Ils ont envie de sautiller tout autour de qui le leur permettra. Bons compagnons mais très vifs, ils risquent de bousculer, de griffer, de pincer ou mordiller un enfant, un adulte qui se serait saisi de son jouet pour entrer dans une séance de jeu interminable dont le chien ne se lassera pas le premier. Mal gérées ou mal interprétées, ces scènes de jeu dégénèrent en punition pour le chien…

ne ressemblent pas aux chiens des films ou d'autres formes de médias. Ceux-là sont entraînés et dirigés par des professionnels. Ils sont très dociles pour des périodes très courtes et leurs besoins sont connus et reconnus par leur dresseur qui s'adapte.

Pour conclure, les Russell terriers requièrent un engagement à long terme, d'activité, d'exercice, d'éducation. Leur caractère unique, leur intelligence et leur énergie peuvent parfois être frustrants, indubitablement divertissants, peuvent apporter beaucoup de joie (quand géré correctement) ou de problèmes (quand ils ne le sont pas). Si ce type de relation ne vous correspond pas, alors, envisagez d'acquérir une autre race de chien.

 

D'après le site du club du jack russell terrier

Caractère

Le jack russell est un chien fier, hardi et énergétique. Très fidèle et intélligent ; sa 1ère qualité est sa capacité au travail, suivie immédiatement par d’indéniables qualités de compagnon.



 



Un
petit somme sur un banc rend le Jack Russell aussi satisfait que de
sauter sur un renard. Il montre autant d'expertise à la mise à mort
d'une chaussette dans votre chambre que celle d'un rat dans la soupente.
Ses cabrioles ne lasseront pas de vous amuser, son intelligence vous
semblera sans borne, mais son caractère très indépendant pourra parfois
vous donner des cheveux blancs.



 



La
personnalité unique du Jack Russell est propre à en séduire plus d'un,
mais il convient de faire remarquer que ce chien ne convient pas à tout
le monde. La vie en ville, en appartement, ou dans un cadre paisible est
peu adaptée aux penchants naturels du Jack Russell. Tous ceux qui se
sentent attirés par cette race doivent bien comprendre que ces petits
chiens ont d'énormes besoins de mouvement et de compagnie humaine. Il
est essentiel d'être en mesure de donner au Jack Russell suffisamment
d'exercices corporels, d'occasions de manifester sa brillante
intelligence et de contacts humains. Ces chiens s'adaptent à n'importe
quel environnement mais il ne faut jamais perdre de vue qu'ils ont été
élevés avant tout comme chien de chasse.



 



L’activité et
l'exercice sont donc essentiels pour le Jack Russell. Il ne faut
cependant jamais le laisser courir seul en liberté, même dans les lieux
les plus reculés. Le Jack Russell demeure avant tout un chien de chasse,
et il saisira la première occasion pour creuser et partir en chasse,
quelle que soit sa proie : aucune en effet ne semble lui faire peur.
Combien de fois n'est-il pas arrivé qu'un Jack Russell reste un jour
entier, voire une semaine, dans un terrier occupé, sans manger ni boire,
tellement l'instinct qui lui dicte de rester auprès de sa proie est
ancré en lui ? Voir ainsi un terrier disparaître peut être une
expérience très angoissante pour les propriétaires non avertis et peu au
fait du travail souterrain.



 



Le
Jack Russell peut pourtant se révéler un animal domestique merveilleux
pour toute la famille et il fait très bon ménage avec les enfants qui
savent se comporter avec lui. Il ne faut cependant pas compter que le
Jack Russell, vu son instinct, se laisse monter comme un cheval. L’une
des qualités les plus surprenantes du Jack Russell est cependant son
caractère affectueux et amical. Il est spécialement bien disposé à
l’égard des petits enfants.



 



 



Si
depuis tout le temps, le terrier Jack Russell est une race populaire en
Angleterre, il commence aujourd’hui à faire de fervents disciples en
Amérique et dans d’autres pays partout dans le monde.



 



La
J.R.T.C.A. conseille à tous ceux qui s'intéressent à la race d'étudier
préalablement soigneusement tous les aspects du Jack Russell avant de
décider si cette petite bête au caractère unique peut s'intégrer dans
son style de vie. Le Jack Russell est une race à part ; à tout moment il
se montre positif, utile, intelligent ; son apparence est restée quasi
inchangée, ceci, grâce aux éleveurs responsables qui ont eu la chance
d'assurer sa descendance. Le but qui anime la J.R.T.C.A. est en premier
lieu de permettre au Jack Russell de rester le merveilleux terrier actif
qu’il n’a cessé d’être depuis plus de cent ans.



 



L’avenir
du Jack Russell est en fait entièrement dans les mains de tout ses
propriétaires et éleveurs, qui, il faut l'espérer, sauront se montrer
fidèles à l'objectif de la J.R.T.C.A. : assurer, des générations durant,
la descendance de cette race, en veillant à ce qu'ils demeurent les
terriers actifs et sains qu’ils n’ont cessé d’être pendant des
générations.



 



Nous
faisons nôtres les idées développées dans ces morceaux choisis d'un
texte édité par le Club du Jack Russell Terrier Américain.

L'Education

La socialisation :

Le Parson Russell Terrier, comme tous les autres chiens, est un carnivore domestique. Cette définition vétérinaire rébarbative, résume tout de même bien le caractère originel du chien : prédateur et ami de l'homme. Cette amitié, source de plaisir et de bonheur est innée chez le chien et en particulier chez le Jack Russell Terrier, mais elle doit être « canalisée » et « balisée ».

 

 

 

La propreté :

C'est sans doute la première difficulté que vous allez rencontrer dans l'éducation de votre chiot. Il arrive chez vous à l'âge de deux ou trois mois après un voyage souvent long, quelquefois pénible, qui représente sa première expérience solitaire loin de sa mère et du chenil de son enfance. Il a le droit d'être complètement désorienté.

Et pourtant, s'il est bien né, en quelques minutes il frétille de la queue, se précipite sur toutes chaussures qui bougent dans la maison, se trouve très vite chez lui et fait pipi sur le beau tapis chinois du salon... Pour beaucoup de nouveaux propriétaires, cette première expérience (et les futures) risque d'être rébarbative et décourageante. Pour les autres, déjà expérimentés en la matière, et qui ont choisi de prendre un autre chien, elle est banale et fait partie des petits inconvénients du statut de propriétaire de chien.

 

Quels conseils peut-on donner dans ce domaine ?

Il faut apprendre au chiot à faire « pipi », et le reste bien sûr, en dehors de la maison. Pour cela, il faut lui créer des réflexes conditionnés à des heures fixes, assez souvent au début et deux à trois fois par jour plus tard. Si son éleveur l'a déjà conditionné à faire ses besoins sur des journaux étalés, il faut continuer cette excellente habitude. Après un repas, pensez à toujours sortir le chiot dont le remplissage abdominal (souvent important) crée un besoin impérieux. Si possible, l'environnement doit toujours être le même (herbe, graviers).

Et la nuit, doit-il se glisser sous votre couette ? Quand il est adulte et pour quelques raisons exceptionnelles, il peut de temps en temps partager votre chambre. Chiot jamais ! Il doit apprendre la solitude nocturne dans une pièce, toujours la même et de préférence carrelée. Une excellente méthode consiste à l'enfermer pour la nuit dans un Vari-Kennel. Très vite, cette petite boîte devient « sa niche » où il aime spontanément dormir dans la journée, à l'abri de l'environnement familial. L'apprentissage du Vari-Kennel est facile. Au début, le chiot pleure... Ne cédez pas à la tentation ! En quelques nuits, il devient sage.

Plus tard, en voyage, à la chasse, dans la voiture, le Vari-Kennel vous rend de grands services. Votre voiture reste propre et votre Jack Russell Terrier trépigne de joie en vous voyant embarquer la boîte dans l'auto. Vous avez créé un réflexe conditionné de ballade ou de chasse.

Chez l'éleveur ou le propriétaire de plusieurs chiens, le problème peut être différent. Le chiot peut vivre avec sa mère plus longtemps, même si elle est sevrée. Il peut très vite avoir l'expérience du chenil où il n'a pas la nécessité d'être propre. C'est à ce moment qu'il faut commencer le conditionnement à l'aide de journaux. Mais cela ne suffit pas ! Le chiot, pour être sociabilisé, doit faire des séjours à la maison comme son compagnon citadin. Ceci est capital pour l'apprentissage de sa vie relationnelle avec l'homme. Un chien qui reste confiné au chenil, sans véritable contact affectif humain risque de rester psychiquement handicapé.

Le dressage :

Il peut être que progressif et lent pendant toute la croissance du chien. De cette façon, il s'effectue facilement et sans accroc. Il n'est pas question de décréter un beau matin qu'il faut commencer un « dressage » parce que votre chien vous a désobéi la veille !

Chez vous, le chien a très vite besoin, par atavisme, de se situer socialement dans la hiérarchie de la « meute » familiale :

– Au chenil, les choses sont claires, le mâle ou la femelle dominant lui apprend très vite la hiérarchie de la meute, en particulier « à la gamelle ».

– Dans le milieu familial, le risque est que tout le monde ne parle pas le même langage et que les interdits ne soient pas les mêmes pour tous.

  

Parlons du langage :

Il n'y a rien de plus ridicule que d'entendre une « mémère à son chien-chien » faire de longs discours à sa petite chose favorite. Le chien bien entendu ne comprend rien et retient uniquement l'intonation de la voix de sa maîtresse qui « gronde » en élevant le ton ou qui « caresse » en susurrant des mièvreries.

Le vocabulaire doit être volontairement restreint, quelques mots suffisent :

– Viens ! pour appeler.

– Assis ! pour demander l'immobilité.

– Derrière ! pour le faire marcher derrière vous ou à côté.

– Non ! pour stopper une action immédiate (monter sur la table, sauter sur un convive, lever la patte à la maison, etc. ).

– Apporte ! pour vous ramener un objet de jeu ou un gibier.

– Aller ! pour l'envoyer jouer ou pour commencer une action de quête de chasse.

Avec ces six mots, tout le dressage est possible.